sâmbătă, octombrie 29, 2011

La fête du sacrifice

Fiqh de la fête du Sacrifice
Histoire de la fête du Sacrifice

Fiqh de la fête du Sacrifice:

En Islam, il existe deux fêtes : la fête de la fin du mois de Ramadan, et la fête du sacrifice.

Il est interdit au musulman de jeûner le jour de la fête de la fin du mois de Ramadan.

Il est interdit au musulman de jeûner le jour de la fête du sacrifice ainsi que les deux jours qui suivent le jour de la fête du sacrifice. Il est détestable (makrûh) de jêuner le troisième jour après la fête du sacrifice.

La fête du sacrifice a lieu le dixième jour du mois sacré Dhul-hidjja (dernier mois du calendrier lunaire musulman).

Le sacrifice d’une bête (un mouton ou un caprin ou un bovin ou un camélidé) ce jour (ou pendant les deux jours qui suivent)[1] est une sunna prophétique appuyée pour ceux qui ont les moyens d’acheter la bête(qui n’ont pas besoin de l’argent de la bête pour une chose nécéssaire dans l’année).
Pour cette bête à sacrifier dite Ud-hiyya on préfére les ovins. On préfére toujours le mâle à la femelle et la bête plus en chair que les autres.
On n'a pas à s’endetter pour l’acheter[2].

Dans notre école malikite, on ne peut pas s'associer (cotiser) avec d'autres dans son prix(elle ne sera pas valide dans ce cas), mais la personne peut associer d'autres dans le mérite du sacrifice avant de le sacrifier à condition que ces autres soient des proches (comme son frère, son fils,son cousin, son épouse..) ET qu'ils soient dans sa charge (que cette charge soit obligatoire comme le père ou le fils pauvres, ou non obligatoire comme le frère ou le cousin) ET qu'ils habitent avec lui sous le même toit (la même maison). Si ces trois conditions sont réunies: les personnes associées dans le mérite du sacrifice seront exonérées du sacrifice.
في المنتقي للباجي وهومالكي
يجوز للإنسان أن يضحي عن نفسه وعن أهل بيته بالشاة الواحدة يعني بأهل بيته أهل نفقته قليلا كانوا أو كثيرا والأصل في ذلك حديث أبي أيوب كنا نضحي بالشاة الواحدة يذبحها الرجل عنه وعن أهل بيته زاد ابن المواز عن مالك وولديه الفقيرين قال ابن حبيب: وله أن يدخل في أضحيته من بلغ من ولده وإن كان غنيا إذا كان في نفقته وبيته وكذلك من ضم إلى نفقته من أخ أو ابن أخ قريب فأباح ذلك بثلاثة أسباب: أحدها: الإنفاق عليه والثاني المساكنة له والثالث القرابة

Au matin de la fête du sacrifice, le musulman fait un Ghusl/lavage rituelle (qui est sunna) et met ses nouveaux habits puis part pour accomplir une prière de deux Rak'at (qui est une sunna appuyée) à la mosquée derrière l’Imâm (appelée : prière de l’Aïd), il écoute le prêche de l’Imâm, puis après que l’Imâm sacrifie (égorge, immole) la bête (mouton ou autre), le musulman égorge sa bête (après avoir prononcé le Nom de Dieu) :
L’immolation doit avoir lieu donc après la prière de la Fête. Selon un hadîth, le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : « Celui qui immole avant la prière de la Fête, n’aura fait qu’abattre un animal pour être consommé, mais celui qui immole après cette prière aura offert un sacrifice rituel. »[3]
روى عن البراء أن رسول الله صلى الله عليه وسلم قال: "من صلى صلاتنا، ونسك نسكنا، فقد أصاب النسك، ومن ذبح قبل أن يصلي فليعد مكانها أخرى"، وفي رواية أخرى: "إن أول نسكنا في يومنا هذا الصلاة ثم الذبح، فمن ذبح قبل الصلاة فتلك شاة لحم قدمها لأهله، ليس من النسك في شيء"

En France, il y a des endroits spéciaux pour égorger les bêtes, et il faut donc respecter les lois du pays et n’égorger sa bête que dans ces endroits.

On consommera la viande de la bête d'une part et il est préférable (mandûb) aussi d'en donner en aumône aux pauvres et aux nécessiteux musulmans et d'en offrir (en cadeau) aux amis et voisins.[4]
Dieu dit dans le Coran : « jamais ne parviendra à Dieu leur viande ni leur sang, mais ce qui Lui parvient de votre part c’est la piété »[5]

Il est recommandé pendant ce jour de fête et les deux jours qui le suivent de multiplier les invocations: entre autre dire "Allahu akbar" (3 fois après la fin de chaque prière pendant les trois jours) et invoquer la gloire et la louange du Seigneur...Ainsi il est méritoire le Takbîr (3 Allahu Akbar) après chaque fin de prière obligatoire durant les quatre jours de la fête : le dixième (à partir du Zuhr), le onzième, le douzième et après le Subh du treizième du dernier mois de l’hégire : à savoir que les dix premiers jours du mois sacré de Dhul-Hidja sont bénis et il convient de faire pendant ces jours plus d’actes méritoires et d’invocations.
Il est recommandé aussi de montrer les signes de la joie et du bonheur et de les partager avec la famille, les proches et les voisins… Les visites mutuelles pour augmenter l'amour et consolider les liens, sont aussi très recommandées pendant cette fête....

Parmi les convenances avant d'aller à la prière de la fête (Al-Fitr et al-Ad-hâ):
*Faire un Ghusl (lavage rituelle) (qui est Mandûb).
*Il est mandûb de mettre des nouvels habits, se parfumer(sauf pour les femmes quand elles sortent)...
*Il est mandûb pour le Fitr de manger avant de partir à la prière (une date ou 3 dates...) et pour la fête du sacrifice il est Mandûb de manger après la prière.
*Il est mandûb d'invoquer Dieu abondamment par la formule "Allahu Akbar" jusqu'à la prière ou jusqu'à l'arrivée de l'Imam. Beaucoup de fidèles utilisent aussi les formules:"Allahu Akbar, Allahu Akbar, Allahu Akbar, wa subhâna Allahi wa al-hamdu lillahi wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi llâh; lâ ilâ ha Illa Allah".
*Il est mandûb d'emprunter un chemin différent de celui de l'allée quand on retourne de cette prière.
*Il est mandûb de sourir et montrer la joie à tous les croyants qu'on rencontre.
*Il est mandûb de faire des aumônes volontaires (selon la possibilité).

Pour le Fitr: donner la zakât al-Fitr après la prière de l'aube de ce jour et avant la prière de la fête.

Notes:

[1] Il faut le faire après que l’Imâm ait égorgé sa bête. Il faut prononcer le Nom de Dieu (Bismillah, Allahu Akbar) avant d’égorger la bête.Le temps du sacrifice commence ainsi après le sacrifice de l’Imâm le 10 et se termine au coucher du soleil du 12. Chez les malikites parmi les conditions de validité du sacrifice est qu’il doit être fait en journée et pas du tout la nuit ; et c’est le musulman qui doit égorger exclusivement(si le musulman fait egorger son sacrifice par un chrétien par exemple, son sacrifice n’est pas valide pour l’Aïd bien qu’il soit mangeable). . Al-Fiqh ‘alâ al-madhâhib al-arbaa tome I page 647 et 648.

[2] Il y a certaines personnes qui prennent même des micro-crédits avec des taux d’intérêts pour s’acheter la bête : ceci est interdit et constitue un pêché. Dieu veut la facilité pour nous…Le sacrifice de la bête se fait pour la face de Dieu et non par ostentation…

[3] Hadîth rapporté par Al-Bukhârî dans son Sahîh, n° 902.

[4]Abû Sa`îd rapporta que Qatâdah Ibn An-Nu`mân l’informa que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — se leva (un jour) et dit : « Je vous avais interdit de manger la viande du sacrifice au-delà de trois jours. Je vous y autorise désormais ; mangez-en comme bon vous semble. Mais ne vendez pas les viandes de sacrifice (hady et udhiyah inclus). Mangez-en, donnez-en en aumône, profitez de leurs peaux mais ne les vendez pas. Et si l’on vous en propose quelque chose, mangez-en comme il vous plaît. » (Rapporté par Ahmad). Le Messager avait interdit à ses Compagnons de faire des réserves de viande, et leur avait dicté d’en donner une part aux nécessiteux qui se rendaient exprès à Médine pendant l’Aïd pour recevoir cette obole. Puis, il leur permit d’en manger et d’en mettre de côté pour leurs enfants. De nombreux hadiths, dont l’authenticité est unanimement reconnue, nous sont parvenus à ce sujet(voir : Nayl Al-Awtâr, volume 5, page 134). Par contre, on ne vendra rien de la bête sacrifiée ni peau ni autre.. (La Risâla d’Ibn abî Zayd Al-qirawânî, chapitre 29)

[5] Sourate 22, verset : 37.

Histoire de la fête du Sacrifice:

Ibrâhîm (Abraham) avait auparavant laissé son fils Ismâ‘îl avec sa mère Hâjar seuls dans le désert de l'Arabie sans moyens, ceci sous ordre divin....

Plus tard, les années passérent, Ibrâhîm (Abraham) vit dans le rêve qu'il sacrifie son fils Ismâ‘îl. Il s'agissait là d'une révélation divine et d'une grande épreuve pour ce Prophète patient et obéissant ...

Abraham s'adressa alors à son fils et avec tout l'amour et l'affection d'un père, il lui demanda son avis, le fils fort par sa certitude et sa croyance, répondit sans hésitation: "O mon cher père fait ce qu'on t'a ordonné, tu vas trouver en moi, par la volonté de Dieu, la patience et l'obéissance".

Dieu dit dans le Coran à ce propos : « Quand il (Ismâ‘îl ou Ismaël) fut en âge de marcher (dans la vie) à ses côtés, il (Abraham) dit : « Mon petit ! Je me vois en rêve en train de t’égorger. Il dit : « Père ! Fais ce qu’on t’ordonne et tu me trouveras, si Dieu veut, de ceux qui se montrent patients »[6].

Malgré les conditions très difficiles et les épreuves, cette famille avait un coeur orienté vers le Seigneur et soumis à Sa volonté, car le monde d'ici bas pour eux n'était qu'éphémère...
Satan a essayé de tenter Abaraham (et l'inciter à désobéir) trois fois mais en vain. Abraham lapida le tentateur trois fois (ce qui est à l’origine du rite de la lapidation des stèles qui fait partie intégrante du grand pèlerinage en Islam).
والجمهور: أن الشيطان تعرض له عند ذهابه لذبح ولده، ثلاث مرات، فرماه سبع حصات عند كل مرة، فبقيت سُنَّة في الرمي. ورُوي أنه لما ذبحه، قال جبريل: الله أكبر، فقال الذبيح: لا إله إلا الله، والله أكبر، فقال إبراهيم: الله أكبر ولله الحمد، فبقيت سُنَّة صبيحة العيد
Et la lame du couteau passa sous la gorge d' Ismâ‘îl...
Mais, miracle, le couteau par ordre divin perdit sa fonction de couper!
Et Dieu envoya un grand et beau mouton pour remplacer ce courageux jeune homme...Ce mouton était, dit -t-on, l'offrande d'Habel qui a été agréé par Dieu auparavant contre celle de son frère Caïn ingrat et rebelle...

Dieu dit dans le Coran à ce sujet : « Quand ils se soumirent à la volonté de Dieu[7] et qu’il le renversa sur le front. Nous l’appelâmes alors : « O Abraham ! » « Tu as effectivement cru à ce que tu as vu en rêve. C’est ainsi que Nous récompensons les gens de bien ». C’est là de toute évidence la mise à l’épreuve. Nous le rachetâmes par une énorme bête (mouton) à égorger. Nous lui laissâmes un bon renom dans les générations ultérieures. »[8]

Ainsi fut instauré une fois pour toute pour les musulmans la sunna du sacrifice en commémoration de cet événement, et c'est un grand jour de fête et de partage.

Notes:

[6] Sourate 37, verset : 102.

[7] Pour les commentateurs, l’obéissance d’Ibrâhîm pour sacrifier son fils unique, à un âge qui offrait peu d’espoir qu’il puisse en avoir un autre (il était déjà vieux), est la marque de la profondeur et de la grandeur de son allégeance à Dieu. La naissance de son second fils Isaac (Paix sur Lui) est perçue comme une récompense à Ibrâhîm pour sa soumission parfaite.

[8] Sourate 37, versets : 103 à 108.

sursa: http://www.doctrine-malikite.fr/La-fete-du-sacrifice_a50.html

luni, octombrie 10, 2011

George Grigore le-a adus românilor Coranul în limba lor

Profesorul universitar George Grigore este unul dintre cei doi români care au tradus, din limba arabă, cartea sacră a musulmanilor. A avut nevoie de zece ani pentru a reuşi.

Proiectul de traducere în care George Grigore, profesor doctor la secţia de arabă a Universităţii din Bucureşti, s-a înscris "cu naivitate" şi perseverenţă a durat 10 ani şi a început într-o zi de vară, la Bagdad, în anul 1990.

Activitatea intensă de traducător, susţinută de cei 13 ani de studiu al limbii arabe realizat în Romania, la Universitatea din Bucureşti, dar şi în străinătate, i-au dat încrederea că poate să traducă orice, aşa că a ales "nimic altceva decât Coranul", conform propriilor afirmaţii.

La 32 de ani, în Bagdad, George Grigore s-a aşezat în faţa maşinii de scris şi a început traducerea care avea să fie publicată în 2000, la editura Kriterion, devenind astfel al doilea traducător al Coranului din arabă în limba română. Prima traducere a fost realizată de Silvestru Octavian Isopescul, la începutul secolului XX.

"Încă de la primele versete m-am împotmolit"

Filologul român şi-a dat seama, încă de la primele rânduri, că intenţia sa de a traduce peste 6000 de versete nu va fi uşor de finalizat: "Când mă gândesc cum am început, îmi vine să şi râd de naivitatea mea. De la primele versete m-am împotmolit, dar nu m-am oprit. Am început să studiez, să citesc mai întâi despre Coran, despre islam, apoi comentarii coranice, traduceri ale Bibliei în limba română (pentru a-mi însuşi vocabularul religios), traduceri ale Coranului în alte limbi şi aşa mai departe", povesteşte filologul.

Traducerea celor 114 de capitole ale cărţii, cunoscute sub denumirea de "sure", a necesitat zile şi nopţi de muncă. Profesorul povesteşte cum ziua bătea textul la maşina de scris, "iar noaptea, pentru că nu-mi puteam deranja vecinii, căutam explicaţii în comentariile coranice pregătindu-mă astfel pentru a doua zi".

Demersul său părea unul solitar, o activitate care te izolează între patru pereţi. Totuşi, profesorul Grigore a menţinut contacte cu personalităţi ale vieţii religioase islamice de la Bagdad, Teheran şi Istanbul, dar şi din cadrul comunităţii islamice din România, pentru a discuta despre posibilităţile de interpretare a cuvintelor.

La revenirea în ţară, George Grigore şi-a susţinut, în 1997, doctoratul despre "Problematica traducerii Coranului în limba română" la Universitatea din Bucureşti, sub coordonarea Nadiei Anghelescu, lingvist reputat şi directoarea Centrului pentru Studii Arabe.

O carte cu interpretări diverse

Ca orice carte sfântă, Coranul poate primi diverse interpretări, dar profesorul consideră că acestea apar în funcţie de ce îşi doreşte fiecare de la text. El încurajeză apariţia a cât mai multor traduceri ale acestei cărţi sfinte în limba română, deoarece aşa vor fi dezvăluite cât mai multe dintre semnificaţiile sale.

In spaţiul musulman de cult, limba în care este recitat Coranul are un statut important. Traducerea pe care a realizat-o profesorul Grigore este una informativă, adică "de comunicare a sensurilor Coranului în alte limbi". Autorităţile religioase islamice nu permit folosirea, în lăcaşurile de cult, a traducerilor substitutive, adică de înlocuire a textului coranic arab cu traducerea acestuia într-o altă limbă. De aceea, în moschei, Coranul se citeşte numai în limba arabă, explică Grigore.

După publicare, traducerea a fost bine primită în spaţiul arab şi reeditată la Istanbul şi Teheran. Acasă, în Bucureşti, George Grigore încă mai păstrează Coranul după care a făcut traducerea, alături de alte zeci de exemplare, de la ediţii de lux la ediţii populare, precum şi traduceri ale acestuia în cele mai diverse limbi ale lumii.

Despre arderea Coranului în Statele Unite

Profesorul Grigore consideră că arderea Coranului, de către pastorul american Terry Jones, reprezintă un gest făcut cu premeditare şi destinat să jignească.

"Atât pentru un musulman, cât şi pentru un nemusulman, terfelirea simbolurilor religioase, indiferent ale cui sunt, reprezintă un afront adus umanităţii. Respectarea celuilalt se face în primul rând prin respectarea valorilor în care crede şi care-i modelează existenţa", explică profesorul.

"Dialogul interreligios creştino-islamic este din ce în ce mai necesar în zilele noastre."
George Grigore, prof. dr. Universitatea din Bucureşti

Ambasador al Alianţei Civilizaţiilor

George Grigore s-a născut pe 2 februarie 1958, în Grindu, judeţul Ialomiţa. A absolvit, în 1983, cursurile "Facultăţii de Limbi şi Literaturi Straine", specializarea arabă-chineză, la Universitatea din Bucureşti. În 1997 a obţinut titlul de doctor în filologie.

Domeniile sale de specializare şi cercetare ştiinţifică includ limba arabă literară, dialecte mesopotamiene, islamologie şi civilizaţie arabă, teme pe care le-a abordat în peste 30 de studii, publicate în reviste de specialitate româneşti şi străine.

A publicat singura monografie din România despre yazidiţii din nordul Irakului (o sectă musulmană) cu titlul "O mărturie tulburătoare despre yazidiţi; Cartea Neagră; Cartea Iluminării", apărută în 1994, la Editura Călin. În 2000, a fost numit membru de onoare al "Uniunii Scriitorilor Irakieni".

Din 2008 este ambasador al Alianţei Civilizaţiilor (organism ONU) în Romania, post care presupune promovarea unui dialog interreligios care să apropie lumea islamică de cea creştină. A fost invitat să ţină conferinţe pe teme legate de spaţiul islamic la universităţi din Bagdad, Casablanca, Tripoli, Doha şi Sharjah.

Autor: Elena Pătrăţeanu

Sursa: Ialomiţeanul care le-a adus românilor Coranul în limba lor > EVZ.ro http://www.evz.ro/detalii/stiri/ialomiteanul-care-le-a-adus-romanilor-coranul-in-limba-lor-936280.html#ixzz1aPVEj1WU